Plessis Léa (ATER)

plessis

lea.PLESSIS@univ-amu.fr

N° ORCID : https://orcid.org/0000-0002-5020-7873

Publications 

Plessis, L., Wilquin, H., Pavani, J.-B., & Bouteyre, E. (2020). Explaining Differences Between Sibling Relationships in Schizophrenia and Nonclinical Sibling Relationships. Frontiers in Psychiatry, 11. https://doi.org/10.3389/fpsyt.2020.00321
 
Plessis, L., Wilquin, H., Pavani, J.-B., & Bouteyre, E. (2020). Comparison of relationships among French adult siblings with or without schizophrenia using the ASRQ-S : Mediating effect on emotional distress. BMC Psychiatry, 20(1), 122. https://doi.org/10.1186/s12888-020-02510-6
 
Plessis, L., Golay, P., Wilquin, H., Favrod, J., & Rexhaj, S. (2018). Internal validity of the French version of the Family Coping Questionnaire (FCQ): A confirmatory factor analysis. Psychiatry Research, 269, 337‑344.
https://doi.org/10.1016/j.psychres.2018.08.021

Communications orales avec actes dans un congrès national

Plessis, L., Wilquin, H. & Bouteyre, E. (Aout, 2017). Relations intrafamiliales des frères et soeurs de personnes souffrant de schizophrénie. 58ème Congrès de la Société Française de Psychologie (p.92). Nice, France.

Plessis, L., Wilquin, H. Bouteyre, E. & Boyer, L. (Septembre, 2016). Frères et sœurs de patients souffrant de schizophrénie : niveau de qualité de vie et ses déterminants. 57ème Congrès de la Société Française de Psychologie (p.210). Paris, France.

Plessis, L., Wilquin, H. & Boyer, L. (Juillet, 2015). Qualité de vie et stratégies de coping des fratries ayant un(e) frère/sœur souffrant de schizophrénie. Congrès des entretiens francophones de la psychologie (p.25). Fédération Française des Psychologues et de la Psychologie (FFPP). Nancy, France.

Communications orales sans acte dans un congrès national

Plessis, L., Wilquin, H. & Bouteyre, E. (Juin, 2018). Vécu relationnel intrafamilial d’un frère jumeau face à la schizophrénie. 1er Congrès FAMEVI. Université d’Angers, France.

Plessis, L., Wilquin, H. & Bouteyre, E. (Octobre, 2017). Evolution de la considération des familles en psychiatrie. Journée d’étude : Evolution en santé mentale : La réhabilitation psychosociale et la place des usagers. Aix-Marseille Université. Aix en Provence, France.

Plessis, L., Wilquin, H. & Boyer, L. (novembre, 2015). Niveau de qualité de vie et comportements d’adaptation des fratries de patients souffrant de troubles psychotiques. Journée d’étude : frères et sœurs face aux troubles psychotiques. Aix-Marseille Université. Aix-en-Provence, France.

Communications affichées dans un congrès national 

Plessis, L., Wilquin, H. Bouteyre, E. & Boyer, L. (juillet, 2016). Les aidants oubliés : frères et soeurs de personnes souffrant de schizophrénie. 1ères Assises internationales de la recherche sur l’aidance et 7e Journée de l’aide psycho-sociale aux aidants. Bordeaux, France.

Co-organisation journée d’étude

Plessis, L., Lampropoulos, D. (Octobre, 2017). Journée d’étude : Evolution en santé mentale : La réhabilitation psychosociale et la place des usagers. Financement suite à l’appel à projet de la Fédération CRISIS. Aix-Marseille Université. Aix en Provence, France.

Wilquin, H., Plessis, L. (novembre, 2015). Journée d’étude : Frères et sœurs face aux troubles psychotiques. Financement suite à l’appel à projet UFR ALLSH. Aix-Marseille Université. Aix-en-Provence, France.

Valorisation et diffusion scientifique

Plessis, L., Wilquin, H., Bouteyre, E. (Mars, 2018). Recherche sur les frères et soeurs de personnes souffrant de schizophrénie. SISM (Semaine d’Information sur le Santé Mentale) – Unafam 13 – Septèmes les Vallons, France.

Plessis, L. (mai, 2017).La fratrie face à la schizophrénie2ème festival national des ExperimentariumCellule de de culture scientifique et technique. Arles, France.

Plessis, L., Wilquin, H. & Bouteyre, E. (Janvier, 2017). La famille face aux troubles psychiques : la question des frères et sœurs. Soirées mensuelles de l’ÉCHO DES FAMILLES – Association Solidarité Réhabilitation, en partenariat avec l’Assistance Publique des hôpitaux de Marseille – Hôpital de la Conception. Marseille, France.

Plessis, L. (Mai, 2016).La fratrie face à la schizophrénie1er festival national des ExperimentariumCellule de de culture scientifique et technique. Dole, France.

Plessis, L. & Wilquin, H. (2015). La théorie de l’esprit dans la maladie mentale : Une composante essentielle pour les interactions sociales. Soirées mensuelles de l’ÉCHO DES FAMILLES – Association Solidarité Réhabilitation, en partenariat avec l’Assistance Publique des hôpitaux de Marseille – Hôpital de la Conception. Marseille, France.

Plessis, L. (Novembre, 2015). La fratrie face à la schizophrénie. Journée de diffusion et de valorisation scientifique « Experimentarium ». Cellule de de culture scientifique et technique. Aix-Marseille Université. Marseille Saint Charles, France.

Thèse soutenue le 23 Octobre 2020

Composition du jury :

ExaminateurM. Charles BONSACKCHUV et Université de Lausanne
Directrice de thèseMme Evelyne BOUTEYREAix Marseille Université
ExaminateurM. Laurent BOYER (PU-PH)Aix-Marseille Université
RapporteurMme Khadija CHAHRAOUIUniversité Paris 8
RapporteurMme Aubeline VINAYUniversité d’Angers
CoDirectrice de thèseMme Hélène WILQUINAix-Marseille Université

Résumé 

Objectifs : La majorité des recherches menées auprès de frères et sœurs portent sur la période de l’enfance. Pourtant, la relation fraternelle perdure tout au long de la vie. Chez les jeunes adultes et adultes, une relation fraternelle de qualité représente un réel facteur de protection pour la santé psychique. Mais lorsqu’un handicap se présente au sein de la fratrie, les bénéfices de la relation fraternelle peuvent être perturbés. Contrairement aux handicaps mentaux, les handicaps psychiques surviennent au cours de l’enfance ou au début de l’âge adulte. Les frères et sœurs ont connu leur proche sans les manifestations de la maladie et tentent alors de s’adapter à ce nouveau frère ou cette nouvelle sœur. Dans ce contexte, les recherches ont montré les différentes stratégies de coping mises en place par ces frères et sœurs pour faire face à cette situation stressante. Mais aucune, pour l’heure, n’a permis de caractériser la nature des relations fraternelles entretenues avec un frère ou une sœur souffrant de schizophrénie. Le premier objectif de cette recherche vise non seulement à spécifier la nature de ces relations fraternelles, mais également à en extraire les déterminants. Le second objectif met en exergue le vécu relationnel intrafamilial de ces frères et sœurs non-malades.

Méthodologie : Au total, deux axes de recherche comprenant chacun deux études constituent ce travail. Le premier axe comprend deux échantillons de 187 frères et sœurs chacun (N = 374). L’un des échantillons, composé de frères et sœurs issus de la population générale, a été apparié à un échantillon de frères et sœurs de personnes souffrant de schizophrénie. Tous ont répondu à une série de questionnaires [sociodémographique, ASRQ-S (pour évaluer la relation fraternelle adulte), structuration familiale, détresse émotionnelle et estime de soi]. Des comparaisons de moyennes, des analyses de médiation et de régressions ont été réalisées. Le second axe de recherche comprend 10 jeunes frères et sœurs (< 30 ans) de personnes souffrant de schizophrénie dont le diagnostic a été posé récemment (< 10 ans). Des entretiens semi-directifs ont été menés. Une analyse thématique a été réalisée.

Résultats : Les résultats du premier axe de recherche révèlent que les relations des frères et sœurs de personnes souffrant de schizophrénie présentent moins de proximité que celles de la population générale. Elles se caractérisent, en outre, par une rivalité et des conflits accrus. Cette relation fraternelle a, par ailleurs, un effet médiateur sur la détresse émotionnelle de ces frères et sœurs. Du reste, les conflits dans la relation fraternelle sont alimentés par la manière dont les frères et sœurs non-malades perçoivent la schizophrénie. Les résultats du second axe de recherche mettent en exergue l’impact du diagnostic de schizophrénie sur l’histoire passée et le présent de la famille. Nos résultats ont permis de montrer que lorsqu’ils font référence au passé les frères et sœurs cherchent les évènements susceptibles d’avoir précipité la maladie. Tandis que lorsqu’ils considèrent le présent, les frères et sœurs mettent en œuvre tous les efforts pour rétablir l’homéostasie familiale. Alors qu’ils ne se reconsidèrent pas comme des aidants, ils ressentent le devoir de prendre soin de leur frère ou sœur malade ainsi que de leur mère.

Conclusion : Les résultats de notre recherche mettent en évidence les difficultés émotionnelles que vivent les frères et sœurs adultes de personnes souffrant de schizophrénie. L’effet même d’une reconnaissance de leur existence et de leurs problématiques pourrait aider les frères et sœurs à se sentir légitimes face à leurs difficultés. Cette recherche a ainsi vocation à encourager les cliniciens à se saisir des présents résultats afin de permettre aux fratries d’être davantage entendues et mieux accompagnées.

Mots-clés : Relations fraternelles – Adultes – Schizophrénie – Détresse émotionnelle – Relations familiales